7 juin 2012
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Presque deux semaines en Turquie, il y a de quoi raconter ! Je vous parlerai de la Cappadoce et
d'Istanbul.
13 janvier 2011
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Ce n'est pas un évènement qui se passe souvent à Samarkande où les hivers sont froids et secs. Mais voici une
photo insolite prise par Nargiza, une jeune amie de là-bas.
Marilou
-
dans
Ouzbékistan
17 août 2009
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Pas de long voyage cet été ! J'ai passé quelques jours à Paris pour voir ma fille. C'était
blindé de touristes. Alors le Louvre, il faut renoncer ! J'ai donc décidé de visiter le Palais Garnier qui abrite l'Opéra, avec un guide, une fois n'est pas coûtume. C'est assez époustouflant
avec l'amoncellement de styles variés. Construit par Charles Garnier avec des interruptions pour cause de révolutions ou de guerres, il a été inauguré en 1875.
Nous sommes entrés par le pavillon des abonnés : là, les riches abonnés arrivaient avec leur
voiture, évitant l'attente sous les intempéries. Une grande salle ronde abritaient leurs gens qui les attendaient pendant qu'ils étaient dans l'enceinte de l'Opéra. Charles Garnier a signé son
oeuvre surle plafond au centre de la rotonde.

Puis nous nous dirigeons vers le grand escalier, admirant au passage la Pythie d'Adèle d'Affry, qu'elle a signé sous le nom de Marcello car il n'était pas convenable qu'une femme soit
artiste et comme elle ne trouvait pas de modèle, elle a réalisé sa propre empreinte.


Le grand escalier conduit d'une part vers la salle et d'autre part vers le grand foyer où les spectateurs pouvaient se rencontrer, manger ou boire, jouer, bref, on ne venait pas à l'Opéra
juste pour le spectacle mais aussi pour y faire des affaires.

L'entrée du couloir vers la salle est gardée par deux grandes statues formée de deux marbres différents et chaussées de sandales en cuivre.

On ne peut apercevoir la salle que d'une loge, j'ai pu admirer le plafond décoré par Chagall, au dessus d'un lustre monumental.

Dans le pavillon impérial, conçu pour que l'empereur soit protégé, mais qui n'a pas été décoré, faute d'argent, on a installé la bibliothèque et le musée.
Contrairement à ce que tout le monde croit, il n'y a pas de lac sous l'opéra mais un réservoir
d'eau d'origine phréatique de quelques centaines de mètres cubes réservé aux plongeurs des pompiers de Paris pour leur entraînement.
31 mars 2009
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18 janvier 2009
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Nous avons pris un vol pour El Calafate, depuis le petit aéroport de Puerto
Madryn qui ne voit pas souvent du monde car il parait qu'il n'y a que deux vols par semaine. Il fait très beau et nous voyons défiler la Patagonie par le hublot avec les montagnes de la
Cordillère des Andes en fond. Arrivés à El Calafate, les bus nous conduisent directement au glacier Perito Moreno qui fait partie du parc national des glaciers du sud de la Patagonie. Cette
langue glaciaire de 4 km de large et de 50 à 70 m de haut, (mais avec 140 m de glace sous l'eau) s'avance dans le lac Argentino à une vitesse qui varie entre 2 mètres par jour au centre à 40 cm
par jour sur les bords. D'énormes contraintes engendrent des craquements de la glace qu'on peut entendre d'en face.
Nous avons pris un catamaran qui nous a permis de nous rapprocher


Cette langue glaciaire butte sur la péninsule de Magellan qui sépare le lac en plusieurs bras. De ce fait la glace est arrêtée, l'eau monte dans le "bras riche" et exerce une pression sur le
flanc du glacier. Alors un tunnel se creuse dans la glace et l'eau peut rejoindre l'autre partie du lac, puis le tunnel s'effondre avec fracas : c'est le phénomène de rupture que les observateurs
attendent patiemment pour la filmer. Voici le tunnel vu d'un côté de la péninsule

et vu de l'autre côté

Ces ruptures ont lieu environ tous les 4 ans en été, mais les deux dernières ont eu lieu en hiver. Le front du glacier n'a pas varié depuis 1917, date des premières mesures et observations.
Nous nous sommes promenés sur des passerelles dans la péninsule et nous avons étudié la flore de la région mais notre regard revenait sans cesse vers le glacier qui est fascinant, surtout quand
le soleil, assez rare à vrai dire ce jour-là, faisait miroiter la glace.
15 janvier 2009
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A 175 km de Puerto Madryn, la région de Punta Tumbo abrite une réserve de manchots de Magellan qui occupe le site de septembre à avril. Les mâles arrivent en
septembre et prennent possession de leur nid creusé dans le sol sablonneux. Tout le site est un vrai gruyère !

Les femelles arrivent deux semaines plus tard. Les couples sont fidèles. La femelle pond deux oeufs, qu'elle couve d'abord pendant que le mâle se nourrit en mer puis
c'est l'inverse.
Après l'éclosion, les parents s'occupent des petits tour à tour,
puis quand, ils sont suffisamment gros, les parents les laissent quand ils vont chercher la nourriture en mer. On les voit toute la journée, descendre vers la plage et remonter.

Celle-ci est très encombrée comme une des notres au mois d'août !

Il faisait très chaud (environ 40 °C) et sec avec un vent très fort ; pour se ventiler, le manchot garde le bec ouvert. A la remontée, ils ont le bec fermé car, il contient les poissons et l'eau
nécessaires aux petits. En janvier-février, les petits perdent leur duvet et pourront aller vers la plage puis, quand leur plumage sera étanche, dans la mer. Toute la colonie part pour une
migration de plus de 4000 km, vers les côtes du Brésil où ils s'alimentent en mer, sans regagner la terre ferme. Il peuvent vivre 30 ans.
J'ai adoré ces petits personnages légèrement cabotins.

Celui-ci était monté sur la psserelle en bois pour les touristes et il
faisait des allées et venues car il ne savait plus en redescendre.
11 janvier 2009
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Après le repas de réveillon que nous avons passé dans un restaurant à Neuquén,
nous prenons le car et nous nous dirigeons vers Puerto Madryn pour 650 km de trajet. Cette option a été choisie par les organisateurs du fait des faiblesses dans les liaisons aériennes dans cette
région et qu'il n'y a rien à voir dans le paysage, que la steppe monotone. Ca ne m'arrange pas, car je ne dors pas ailleurs que dans un lit et j'ai pu constater en effet, qu'il n'y a rien à voir
! Quand on quitte la grande route, il n'y a que des pistes.
Arrivée à l'hôtel pour un petit déjeuner et direction la péninsule Valdés, où sont situées des grandes réserves d'animaux marins. Évidemment, les animaux sont libres, ce sont les humains qui sont
parqués. Nous suivons notre guide d'origine galloise, Andres, jovial, drôle et une mine de renseignements. Dans la région, il y a beaucoup de Gallois qui ont fui l'oppression anglaise dans
les années 1860 et qui ont fondé des colonies (Trelew, Rawson, Gaiman).
C'est la pleine saison pour observer les phoques et les otaries, qui sont en période de reproduction.
D'abord, nous voyons le phoque ou éléphant de mer (Mirouga leonina) qui doit son nom à la trompe du mâle et à sa taille importante (jusqu'à 5 m et 3 à 4 tonnes). Les mâles arrivent fin
août sur la péninsule Valdés et prennent possession d'un morceau de plage. Les femelles arrivent un mois plus tard et mettent bas le petit qui a été conçu l'année d'avant (11 mois de gestation).
Les femelles reviennent toujours sur la même plage mais pas les mâles, ce qui évite les problèmes de consanguinité. A la naissance, le petit pèse 40 kg, sa mère le nourrit pendant 1 mois, puis il
se débrouille. Après le sevrage, les femelles s'accouplent. Pendant les périodes d'accouplement, les mâles ne se nourrissent pas car il faut surveiller le harem pour éviter que des petits jeunes
viennent en profiter quand ils ne sont pas là. Après la mue fin décembre, les phoques se rendront en mer pour se nourrir jusqu'au mois d'août suivant. Ce sont de remarquables plongeurs (jusqu'à
1200 m de profondeur et 2 heures d'apnée).



L'otarie ou lion de mer (Otaria flavescens) est présente toute
l'année sur la péninsule Valdés. Les mâles sont beaucoup plus gros que les femelles et se distinguent par leur crinière. Ils livrent des batailles acharnées pour le contrôle de leur harem de
quelques femelles. Les petits naissent fin décembre et sont allaités pendant 3 mois mais au bout de quelques mois, leur alimentation est mixte : lait, poissons, invertébrés.


Vous pouvez voir sur les films les différences de locomotion entre les
deux espèces.
Le phoque, éléphant de mer, rampe sur le ventre ...
L'otarie, lion de mer se dandine sur ses pattes, transformées en nageoires.
Les deux espèces sont la proie de l'orque qui se jette sur la plage pour attraper un phoque ou une otarie et profite des vagues pour repartir dans la mer avec sa proie. Il ne doit pas se louper
!
.
10 janvier 2009
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Nous voici en Patagonie, partie principale de l'Argentine. Nous sommes le
mercredi 24 décembre et aujourd'hui, nous allons côtoyer les dinosaures. La région de Neuquén est exceptionnellement riche en fossiles de dinosaures, les découvertes étant assez récentes (depuis
les années 1970). C'est une région non touristique aussi les infrastructures sont assez spartiates. Ainsi, il faut prendre ses précautions, les buissons étant rares dans le steppe et
piquants.
Nous avons visité plusieurs musées,
d'abord le musée Carmen Funes à Plaza Huincul :
il y a le plus grand dinosaure connu, Argentinosaurus huinculensis, long de 40 m, haut de 8 m et qui pesait 100 tonnes environ.
Le Mapusaurus roseae ou Giganotosaurus carolinii, un des plus grand
carnivore au monde. L'original est présenté dans un autre musée (voir plus loin).
des Patagonykus (comme une
grosse oie). On les imagine bien qui se chamaillent.
ensuite le musée municipal
de Villa El Chicon
Le squelette du Giganotosaurus (pris en 2 photos,
tellement il est long) trouvé dans la région en 1993. Il mesurait 14 m de long, 5,5 m de haut et pesait 8 tonnes. Un des plus grand carnivore, il avait des dents de 20 cm de long et possédait des
mains préhensiles munies de trois doigts terminés par des griffes acérées. Un prédateur redoutable !
puis nous avons été reçus dans le laboratoire où travaillent les paléontologues et nous avons traqué les traces de dinosaures dans la steppe, aidés par les chercheurs eux-mêmes. Le point coloré
mesure un cm.
Mais il faut y croire
!