13 janvier 2011
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Ce n'est pas un évènement qui se passe souvent à Samarkande où les hivers sont froids et secs. Mais voici une
photo insolite prise par Nargiza, une jeune amie de là-bas.
Marilou
-
dans
Ouzbékistan
29 novembre 2008
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Vous pouvez suivre notre périple ici.
L'Ouzbekistan, ce ne sont pas que les coupoles turquoise mais aussi une nature. Comme le disait Gaëlle dans une de ses
lettres, il n'y a pas de forêts, mais un grand désert parsemé d'oasis où se sont installées les villes.
Donc nous sommes allés dans le désert passer la nuit dans un camp de yourtes.
D'abord voici la route du désert.
Après avoir passé quelques collines, on débouche sur le grand plateau désertique le
Khyzyl Koum : cela veut dire sable rouge. C'est vrai que le sable est plus ocre que celui du Sahara mais pas autant que
celui du désert du centre australien.
On arrive au camp de yourtes, niché dans une petite dépression à l'abri du
vent.
Voici l'intérieur de la yourte assez confortable. Mais il n'y a pas
d'électricité, il ne fallait pas oublier sa lampe de poche. Ce sont les toilettes qui sont plus spartiates ...
Nous nous sommes
promenés dans les alentours soit à pied soit en chameau . J'ai trouvé le chameau plus confortable que le dromadaire : on est bien calé entre les deux bosses. L'avantage de la promenade en
chameau, c'est qu'on voit plein d'animaux du désert qui ne se méfient pas de notre monture.
Nous avons rencontré peu de bêtes à part les tortues qui sortaient de leur
sommeil hivernal et qui étaient toutes émoustillées par leurs congénères (je ne vous montrerai pas les photos hard que nous avons pu prendre dans la suite de cette scène ! ),
Le bousier en train de faire sa boule ; on en a beaucoup vu ce qui prouve qu'il n'y a pas d'insecticides ici,
les troupeaux qui vagabondent dans l'immense espace,
et cet adorable agneau.
Pour les plantes, il était trop tôt en avril pour que ce soit l'explosion florale.
Néanmoins nous avons pu admirer ce joli coquelicot avec sa couronne noire en son coeur,
et cette plante qu'on n'a pas pu déterminer.
Marilou
-
dans
Ouzbékistan
1 novembre 2008
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00:50
C'est un monument historique particulier à Samarkand.
Il a été construit par Ouloug Beg entre 1428 et 1429 sur une des
collines puis détruit après sa mort en 1449. Ce n'est qu'en 1908 que les vestiges ont été découverts par l'archéologue russe Viatkine.
Il était de forme ronde, comportait deux étages, avait 46 m de diamètre et 30 m de haut. Il ne reste que la profonde tranchée avec deux arcs parallèles d'une longueur de 63 m, dont les plaques de marbre sont
gravées de degrés en caractères arabes.
Ouloug Beg était un astronome avant d'être un roi et
avait même créé une école d'astronomie dans une des medersas qui porte son nom à Samarkand. Les proportions de cet
observatoire et le savoir-faire des astronomes de Samarkand ont permis une précision étonnante dans l'observation de la Lune, du Soleil et des planètes, connaissances qui ont par la suite
fortement régréssé.
Marilou
-
dans
Ouzbékistan
31 octobre 2008
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Marilou
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dans
Ouzbékistan
16 octobre 2008
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Marilou
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Ouzbékistan
1 octobre 2008
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J'ai envie de vous reparler de Samarcande la Grande. En fait, il y a tellement
de choses à dire que je ne sais pas par où commencer. Alors je vais montrer la grandiose mosquée de Bibi Khanoun, que Tamerlan, de retour du sac de Delhi avec un énorme butin, a fait
construire. Il voulait la plus grande et la plus belle mosquée du monde (il était très mégalo). Une légende est attachée à cette mosquée. Selon la légende, la première femme de Tamerlen, Bibi
Khanoun, princesse chinoise, aurait séduit l'architecte de la mosquée et Tamerlan de retour de guerre n'aurait pas du tout apprécié et aurait fait précipiter le vilain du haut de la tour ... En
fait cette épouse était tellement âgée lors de la construction qu'il est fort improbable que l'architecte puisse être séduit ...
Les édifices avaient entre 30 et 50 mètres de haut. Les décorations en marbre,
terre cuite et mosaïques étaient magnifiques.
Mais cette construction était sans doute trop ambitieuse car très vite les voûtes perdirent leurs briques et les séismes
hâtèrent la destruction des bâtiments. De nos jours, ces édifices sont restaurés peu à peu mais c'est un travail de
Titan.
Au centre de la cour, on peut voir un grand lutrin où était déposé le grand Coran
d'Osman mesurant environ 1 mètre et conservé à Tachkent. La tradition promet des enfants aux femmes stériles qui ramperont trois fois entre les neufs pieds du lutrin. Il faut être suffisamment
souple et mince !
Marilou
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dans
Ouzbékistan
15 février 2008
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Voici un article qui est passé inaperçu.
Pour suivre notre périple en 2003 c'est ici.
C'est la ville de naissance de Timour (Tamerlan) en 1336. Une statue est dressée dans la perspective des restes de son grandiose palais.
L'immense palais Ak Saraï dont il ne reste que les piliers de la porte monumentale. Ils font 30 mètres de
haut et on pense que la porte mesurait 50 mètres de hauteur.
Là l'ensemble Dor-out- Tiliavat datant du règne d'Ouloug Beg petit fils de Timour.
Il est formé du mausolée de Goumbazi-Seiidon (1437), un tombeau pour les souverains et leurfamille.
La mosquée de Kok-Goumbaz (1435).
L'intérieur richement décoré de mosaïques
Ainsi que la coupole
Et une porte dans un style
moucharabieh.
Marilou
-
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Ouzbékistan
3 mai 2007
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"Reghistan " veut dire place de sable. Il est situé au centre de la capitale de
Tamerlan; c'était alors un immense bazar où arrivaient les caravanes par 6 voies de communications.
Le petit-fils de Tamerlan, Ouloug Beg, savant et lettré y fit construire
(de 1417 à 1420) une première université à vocation religieuse, philosophique, culturelle et politique : une médersa. Le souverain lui-même y enseignait l'astronomie, sa grande passion (il avait
fait construire d'ailleurs un observatoire très performant dont je vous parlerai une autre fois). La medersa d'Ouloug Beg,
c'est celle-ci :
Vue de l'extérieur :
Vue de l'intérieur : les étudiants vivaient dans les cellules que vous voyez ici sur deux étages.
Plus tard, furent construites les deux autres médersas. En face, il y a celle de Chir Dor (1619-1636). La voici sous le soleil
Et ici au soleil couchant
Au-dessus du porche, la représentation stylisée d'animaux était une grande
innovation qui brisait le tabou islamique de l'art figuratif, mais pouvait correspondre à des restes de religion primitive zoroastrienne (qui perdure encore avec les superstitions et les grigris
! ). La légende veut que l'architecte fut condamné pour hérésie, mais on n'a pas enlevé les décorations ...!
La troisième médersa (1646-1660) est celle de Tilia
Kari.
Dans la cour intérieure, les anciennes cellules servent de boutiques.
La mosquée a un intérieur magnifique, tapissé d'or (d'où le nom Tilia
Kari).
Marilou
-
dans
Ouzbékistan
23 avril 2007
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Comme je vous l'ai déjà dit Boukhara est une ville très ancienne, étape sur la "route de la soie". Elle possédait des
caravansérails aux portes de la ville. C'était d'immenses lieux d'accueil des caravanes marchandes. En effet seuls les marchands pénétraient dans la ville, mais il fallait loger et nourrir les
chameaux et chevaux, les serviteurs ... C'était des sortes d'hôtels avec chambres, restaurants, bains, mosquées ... En voici un petit qui a été restauré car beaucoup ont disparu, du fait qu'ils
sont devenus inutiles.
Les tissus exposés sont des
suzannas, des tentures qu'on accroche au mur.
Aux portes de la ville se trouvaient des coupoles marchandes, en fait des marchés couverts, des boutiques de chaque côté d'une rue couverte.
Chacune était dévolue à un type d'artisanat ou de ventes. Dans celle-ci, on trouve des tapis et des suzannas.
Il y avait celle du change où les marchands devaient changer l'or en monnaie de la ville qu'ils devaient utiliser pour leurs transactions (sûrement pas à leur avantage). A côté celle des orfèvres
: comme ça ceux qui n'avaient pas assez d'or ou d'argent pouvaient vendre leurs bijoux. Actuellement dans cette coupole, en plus des bijoux, on y vend plein de choses pour les touristes.
Nous avons visité un magasin de tissus de soie, car il pleuvait trop dehors !
On nous a offert le thé. Le thé est mélangé en étant versé trois fois dans la tasse (piala) et
reversé trois fois dans la
théière. Il ne faut jamais remplir complètement la tasse d'un convive, cela signifie qu'il est temps pour lui de partir, mais plutôt d'en servir moins et plus souvent. Et en attendant que la
pluie s'arrête, une partie de jacquet, ça détend. Les règles ne sont pas les mêmes en Asie Centrale et des échanges entre les joueurs furent des plus enrichissants.
Il existe des marchés pour les Ouzbeks qui sont beaucoup plus classiques. J'y ai acheté des fils d'"or", des graines de fleurs. Comme les vendeurs sur le marché ne connaissaient même pas le nom
russe des fleurs, nous avons choisi au hasard des graines de"fleurs de Ferghana" et de "barbe du prophète". Nous les avons plantées en France et nous avons obtenu des vulgaires soucis jaunes pour
la "barbe du prophète" et une sorte de cosmos pour l'autre ...
J'ai essayé d'acheter des bijoux en or vendus au poids, ils sont bon marché, mais l'or qui est vendu contient trop
de cuivre à mon goût et j'ai laissé tomber ...
Marilou
-
dans
Ouzbékistan
22 avril 2007
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On l'appelle la sainte car beaucoup de mosquées et de médersas y ont été construites depuis le Xème siècle.Autour d'un bassin
se trouvent 2 médersas et une mosquée.
Voici la médersa de Nadir Divan Baghi (1630) construite sur les fondations d'un caravansérail. Pour l'anecdote : lorsque
l'imam Kouli Khan vit la splendeur de ce nouveau bâtiment, il félicita le divanbegi pour sa médersa et sa foi religieuse. Le ministre se mordit les lèvres car il avait, en fait, bâti un
caravansérail dont il espérait retirer des bénéfices substantiels ...et ne pouvait pas contredire le khan ...
Les tympans sont décorés de motifs figuratifs, des oiseaux fantastiques (les sémourgues) et des biches. Actuellement la médersa sert de restaurant touristique le soir et dans les cellules se sont
installées des boutiques.
L'ensemble Poï Kalian est le nom donné à une très grande place où s'ouvrent une médersa (école coranique actuellement, elle ne se visite pas) et la mosquée de Kalian, mosquée du
vendredi.
Voici l'extérieur de la mosquée avec son iwan (portail) monumental.
Et la cour intérieure d'où on peut voir le très grand minaret de briques.
Un des édifices qui m'a le plus plu
à Boukhara, c'est Tchor Minor (quatre minarets), construit relativement récemment (1807) par un riche marchand turkmène.
Marilou
-
dans
Ouzbékistan