C'est une île aux paysages très variés qui vont des plus désertiques aux plus luxuriants. En cela elle est assez différente de la Corse plus
montagneuse et dont les côtes sont très découpées.
Ici des dunes de sable fin, à perte de vue.
C'est une île aux paysages très variés qui vont des plus désertiques aux plus luxuriants. En cela elle est assez différente de la Corse plus
montagneuse et dont les côtes sont très découpées.
Ici des dunes de sable fin, à perte de vue.
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Le 19 avril 2003
A l'occasion de notre anniversaire (en août 2002), nous avions demandé une participation pour un voyage qui nous faisait très envie : "sur la route de la soie". Nous avions lu le roman d'Amin Malouf "Samarcande", les aventures de Babur et de Tamerlan, admiré les restes mogols au Radjastan en Inde, suivi les périples de Marco Polo. Quand Gaëlle a du faire un stage pour son DESS, elle a été attirée par celui proposé à Samarkand. Elle était partie un mois avant nous ; vous avez pu lire ses premières impressions (ici et là).
Nous avons pris l'avion vers midi à Paris et avons atterri à Tashkent le lendemain à 7 heures locales. Gaëlle nous attendait avec un guide. Après avoir déposé les bagages à l'hôtel, nous sommes partis visiter la capitale de l'Ouzbékistan.
C'est une très grande ville de plusieurs millions d'habitants, ville assez moderne car elle a été détruite par un tremblement de terre le 26 avril 1966. D'ailleurs un monument au style nettement soviétique commémore cet évènement.
Puis nous avons visité quelques médersas encore intactes. Une médersa était une école (de niveau universitaire) islamique où toutes les matières étaient enseignées : mathématique, physique, astronomie, poésie, religion ...
Voici celle de Kukeldach ...
Celle de Barak Khan ...
Et le mausolée de Abou Bakl Mohammed Kaffal Chachi, docteur de l'islam, philosophe et poète qui a vécu de 904 à 979.
Puis nous sommes allés au bazard Chorsur, sous sa superbe coupole turquoise. C'est là que nous avons vu les Ouzbeks faire leurs courses avec des landaus en guise de cadies.
Le soir vers 5 heures, nous sommes allés à l'opéra où on jouait Faust de Gounod. Quand je pense qu'il faut aller au bout du monde pour assister à cet opéra ! ! ! Le spectacle a duré 3 heures car, en plus de l'opéra, il y avait les ballets qui ne sont jamais joués chez nous. L'opéra était chanté en russe mais comme je connais le livret par coeur, cela ne m'a pas gêné. Le spectacle nous a coûté la bagatelle de 1,5 euros, l'Opéra de Tachkent étant le moins cher d'Asie et peut-être du monde...
Autres images de Tashkent.
Récit de Gaëlle qui a vécu 8 mois en Ouzbekistan. Ces lettres sont des e.mails qui racontent sa vie de tous les jours au pays des coupoles turquoise.
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Cette route passe par le Kazakhstan (et oui, à peine arrivée en Ouzbékistan, je vais déjà faire un petit tour au Kazakhstan…), car elle a été construite à une époque où les deux pays faisaient partie d'une même entité et où l'on ne se souciait pas de savoir si cela pourrait poser un problème en cas de séparation des deux pays. On passe donc par 6 postes de contrôle : la police ouzbèke, la douane ouzbèke, la police kazakhe, la douane kazakhe et à nouveau la douane et la police ouzbèkes.
Evidemment, avec ma chance habituelle auprès des autorités des anciens pays
communistes, le premier poste de douane nous a arrêtés. C'est à la tête du client en général, et si le douanier est en train de boire son thé (donc de bonne humeur) au moment où les voitures
passent, il ne se dérangera pas pour ça.
Mais moi, j'y ai eu droit. Dialogue avec le douanier au visage très asiatique : "Vous venez d'où ?" - "De France" - "Vous allez où ?" - "A Samarkand" - "Qu'est-ce qu'il y a dans vos
bagages ?" - "Rien d'interdit" - "Passeport et déclaration de devises et d'objets dangereux ou particuliers (remplie à la douane de l'aéroport), s'il vous plaît " - "Voilà, monsieur l'agent"
- "Vous êtes mariée ?" - "Oui" - "Dommage, j'aurais bien été prétendant"…
Ses yeux se sont allumés quand il a vu que j'avais marqué 300 euros sur ma déclaration et j'ai bien eu peur qu'il me demande quelques poignées d'euros pour qu'il me fiche la paix. Heureusement,
mon air ferme et non apeuré (je pense et j'espère) a dû le dissuader.
Je porte l'alliance de ma mère à la main droite (celle des femmes mariées pour les Orthodoxes) et, dorénavant, je dirai tout le temps que je suis mariée, ça simplifie grandement la vie. Je suis également très contente de bien me débrouiller en russe, pour les occasions comme celles-ci, ça aide.
Je suis donc arrivée "sans encombre" à l'agence où Narguiza m'attendait et m'a présentée à toute l'équipe. Ils ont tous l'air sympa, d'autres plus que certains bien entendu, c'est une équipe jeune et dynamique. J'ai mangé à midi avec Narguiza et Mme Razulova, ma responsable de stage au sein de l'entreprise. Un plov, plat national, évidemment, à la cantine en face de l'agence. Délicieux !
Puis le père de Shoista, chez qui je vais loger pendant ces 6 mois, est venu chercher
mes bagages (et la propriétaire de ces mêmes bagages, exténuée par sa nuit blanche); direction mon nouveau logement pour m'installer. Et quel logement !
Ma nouvelle maison est… grandiose ! Encore mieux qu'à Rennes, tiens. Les parents de Shoista possèdent une maison dans les "nouveaux" quartiers de Samarkand. On y rentre par un portail qui donne
sur une cour intérieure et un jardin entourés par trois petites maisons et un mur élevé. Dans la première maison sur la droite, on trouve les toilettes, la salle de bain et la cuisine / salle à
manger. Ces trois pièces donnent chacune directement dehors, sur la cour.
Ensuite, la première maison à gauche est "ma" maison… Pour y accéder, on monte un petit escalier avec un palier. Quand on rentre, il y a un premier petit sas avec des plantes et un téléphone.
Puis, on rentre dans une immense pièce d'environ 30 m² avec un plafond de 5-6 mètres. C'est mon "salon", avec une table et des chaises, des canapés et fauteuils et une télé. Excusez-moi, mais je
trouve ça surréaliste de dire "ma maison", "mon salon", c'est drôle de loger dans un tel endroit en Ouzbékistan. Je m'attendais plutôt à une petite piaule d'étudiante.
A partir du salon, il y a un escalier qui monte à une mezzanine / serre très claire, grâce à des baies vitrées, et qui sert à je ne sais quoi, si ce n'est à être occupée par une magnifique table
basse en bois marqueté et par des plantes. Après le salon, nous avons ma chambre avec deux lits simples côte à côte, tables de chevets, penderie, armoire, etc.… Le tout est bien sûr recouvert par
d'immenses et magnifiques tapis ouzbeks en laine multicolores.
La troisième maison se trouve aussi sur la gauche après la mienne (les deux maisons se touchent en fait) et loge la petite famille : Kiom, le père, Gulia, la mère, Shoista, ma collègue et, je l'espère, future amie, et Aziza, une adorable petite adolescente de 15 ans. Il y a également un frère de 24 ans mais je ne l'ai pas vu, il fait des études de médecine aux Etats-Unis. La famille est très accueillante et insiste pour que je fasse "comme chez moi". Je suis nourrie, logée, blanchie pour 60 dollars (ou euros) par mois, ce qui me paraît plus qu'honnête. Surtout dans ces conditions.
Il a fait un temps magnifique aujourd'hui à Samarkand, voire même chaud et étouffant (entre 25 et 27 degrés), et ce soir il faisait bon, après la chaleur de la journée c'était très agréable. Mais il s'est mis à pleuvoir à verse en fin de soirée sans pour autant trop rafraîchir la température ; le climat a l'air un peu bizarre ici. Demain, dimanche, je vais visiter Samarkand avec Narguiza.
Suite de notre tour en Sardaigne.
Nous avons visité un tombeau de géant. Ce sont des sépultures nuragiques. Cela s'appelle ainsi car, vue la taille de la tombe (plusieurs mètres), on croyait qu'elle était faite pour un géant. Surtout qu'elle est fermée par un pierre monumentale dressée devant le tombeau. En bas une ouverture, sans doute pour des offrandes. Devant, les pierres sont placées en arc de cercle : l'ensemble ressemble à la tête du taureau (il y avait un dieu-taureau).
Maintenant, on pense qu'il s'agissait de sépultures communes, où on plaçait les ossements nettoyés par les animaux.
Récit de Gaëlle qui a vécu 8 mois en Ouzbekistan. Ces lettres sont des e.mails qui racontent sa vie de tous les jours au pays des coupoles turquoise.
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Le : lundi 14 avril 2003
Me voici enfin arrivée à Samarkand et ce, non sans mal… D'entrée de jeu, j'ai été
confrontée au folklore du pays, ce qui m'a tout de suite mise dans l'ambiance.
Quand je suis arrivée à l'aéroport, Atham, le représentant à Tashkent de l'entreprise où je fais mon stage, devait venir m'accueillir. Déjà, il est arrivé avec plus d'une heure de retard, heure
pendant laquelle je me suis fait harceler par les taximen qui avaient flairé en moi une cliente potentielle richissime à leurs yeux. Ils me proposaient même de m'emmener directement à Samarkand
eux-mêmes. Je n'ose imaginer la note salée qu'ils m'auraient présentée…
Finalement, mon sauveur est arrivé, ce qui m'a grandement soulagée, et nous avons justement pris l'un des taximen qui me tournaient autour. Ils m'ont emmenée jusqu'à la gare routière et là, Atham
m'a trouvé une voiture privée qui allait jusqu'à Samarkand.
Le voyage de trois heures m'a coûté 5 euros, ce qui est une somme relativement honnête pour un voyage aussi long en voiture privée. Le conducteur emmenait aussi à Samarkand des amis qui le payaient également. Le co-voiturage a l'air très en vogue ici, il faut dire qu'il y a moins de voitures qu'en France et que les gens ont un pouvoir d'achat beaucoup moins élevé. J'ai donc partagé la voiture (une Volga, vous vous en doutez) avec un couple et leur petite fille de deux ans, un homme seul et le conducteur.
La conduite en Ouzbékistan est relativement folklorique. La loi est simple : c'est
celle du plus gros ou du plus rapide. On double par la droite, on fait des écarts monumentaux pour éviter les nids de poule de 10 cm de profondeur, on klaxonne à tout bout champ pour demander le
passage à la voiture de devant, etc.…
C'est en cela que l'Ouzbékistan se rapproche énormément de certains pays orientaux, comme l'Inde par exemple. En 3 heures de route, j'ai cru y mourir 100 fois, comme j'avais cru mourir 100 fois
sur les routes de l'Inde… Et puis, l'autre caractéristique qui rapproche ce pays à l'Inde, c'est l'ambiance générale du pays.
La pauvreté omniprésente côtoie la richesse de bâtiments magnifiques. L'exemple le
plus frappant se retrouve à Samarkand qui possède des mosquées, medersas, mausolées et autres bâtiments à vous couper le souffle, mais qui, à côté de ça, se trouve être une ville relativement
banale, voire laide si on y regarde de près, héritage d'un passé soviétique qui a grandement contribué à défigurer le paysage.
A Tashkent (qui se dit Toshkent en ouzbek), à peine entrée dans le cœur de la ville, je voyais déjà des carrioles tirées par des chevaux, des tracteurs et quelques ânes par-ci, par-là et des gens
qui font leur courses au marché avec des landaus en guise de caddie. Ambiance indienne assurée ! Sur "l'autoroute", on croisait ou doublait régulièrement des carrioles tirées par des bêtes de
somme ou des jeunes garçons perchés sur leur âne trottinant.
La route entre Tashkent et Samarkand est une sorte d'autoroute (je l'appelle comme ça
car elle était à deux fois deux voies séparées par une barrière au milieu), au bord de laquelle on pouvait voir de temps à autre un ou deux hommes (ou plus souvent adolescents), accroupis à
l'indienne (ou à l'arabe), en train de discuter entre eux ou tout simplement de regarder bêtement passer les voitures pendant que leur vache, cheval ou âne paissait tranquillement dans la
pollution environnante.
Nous avons longé également des champs où l'on pouvait voir une petite dizaine de paysans et paysannes en train de bêcher à la main des champs de la taille de ceux que l'on retrouve dans le Bassin
parisien ! Cela avait un côté très moyenâgeux qui n'était pas sans rappeler l'Inde encore une fois.
La différence majeure entre l'Ouzbékistan et l'Inde, c'est le respect de la femme. Rien à voir avec les veuves sati indiennes ou les femmes voilées des pieds à la tête. Ici et surtout en dehors des zones urbaines, les femmes portent juste un voile sur la tête mais la raison est plus culturelle que religieuse.Etant donné la chaleur estivale qui règne dans le pays, c'est une tradition que l'on n'a aucun mal à comprendre. De plus, les femmes ne sont pas les seules à avoir des couvre-chefs. Les hommes portent également des sortes de calots (des chéchias même, puisque c'est un pays turcophone) colorés et brodés. Dans les villes, les jeunes femmes et filles s'habillent à l'occidentale, sans les excès, toutefois, des shorts très courts, des minijupes provocantes et des tenues vulgaires que l'on rencontre chez nous.
Le paysage n'est, par contre, pas vraiment comparable à celui de l'Inde. La végétation rencontrée pendant le voyage m'était très familière : peupliers, bouleaux, conifères diverses, arbres fruitiers communs, etc.…
Samarkand est à environ 290 km de Tashkent. Les voitures peuvent aller sans problème à 130-140 km/h mais peuvent difficilement excéder cette vitesse en raison de l'état déplorable des routes (cf. : la profondeur des nids de poule ci-dessus décrite).Là, je parle de la route entre la capitale et la deuxième ville du pays, donc la route que je suppose être la plus fréquentée et sûrement la mieux aménagée. Je n'ose imaginer l'état des infrastructures du reste du pays. Sur le chemin, j'ai assisté plusieurs fois à un goudronnage très dilettante de la route : les ouvriers posent avec leur pelle des tas de goudron fumant dans les nids de poule et, ensuite, ils étalent le goudron, à la pelle également …
Cette route passe par le Kazakhstan (et oui, à peine arrivée en Ouzbékistan, je vais
déjà faire un petit tour au Kazakhstan…), car elle a été construite à une époque où les deux pays faisaient partie d'une même entité et où l'on ne se souciait pas de savoir si cela pourrait poser
un problème en cas de séparation des deux pays. On passe donc par 6 postes de contrôle : la police ouzbèke, la douane ouzbèke, la police kazakhe, la douane kazakhe et à nouveau la douane et la
police ouzbèkes.
Voici l'emblème de l'Ouzbékistan
Continuons notre visite de la Sardaigne. Je vais vous parler d'un site nuraghique : Su Nuraxi près de Barumini.
Le peuplement d'origine remonte vers moins 1500 ans avant JC. Les nuraghi sont des grandes tours formées de gigantesques blocs de pierre. Ici il s'agit de blocs de basalte.
L'intérieur du nouraghe :
Autour du complexe formé d'une tour centrale et de quatre tours périphériques, s'agence un village composé d'habitations circulaires qui devaient être couvertes par des branchages.
Voici une maison avec la pierre pour écraser le grain au centre.
Un four reconstitué dans une autre maison.
Une grande baignoire où on mettait de l'eau chaude pour des bains de purification sans doute.
Des objets fabriqués à l'identique, les originaux étant dans un musée. La cruche en haut à gauche est d'époque nuragique, les pots noir
et blanc sont plus anciens (néolithique - 3000 ans avant JC). Ils ont vraiment une forme moderne !
N'est-ce pas ?
Je suis allée en Sardaigne . Il y a beaucoup de choses à voir. D'abord la nature est très variée. En voici un exemple.
C'est un plateau basaltique inhabité sauf par des chevaux et vaches sauvages : le plateau de Giara. Mais il reste des traces de cabanes de berger comme celle-ci qui a été restaurée.
Il y a un lac où les animaux s'abreuvent l'hiver mais l'été les gens leur donnent de l'eau.
Europe
1. Sardaigne
Présentation : les paysages
Plateau de Giara di Gesturi
Les nouraghes
Les tombeaux des géants , la cité
de Tharros,
2. Rome, de nuit, le Vatican, le château St Ange, les fontaines, le Colisée, le forum, le Capitole, le Palatin, les arcs de
triomphe,
Ukraine : Kiev
Asie
Inde
Indonésie : Bali (présentation, , ), Java (le Bromo, Borobudur, danse Ramayana, Prambanan, marché aux oiseaux, )
Mongolie